Les guerriers du Noun d’Hervé Di Rosa
Le projet “L’art dans la ville” constitue l’un des axes du renouvellement urbain développé par la Commune de Saint-Ouen en partenariat avec les aménageurs et promoteurs qui interviennent sur le territoire de la commune.
Le Promoteur, marquant ainsi son intérêt pour cette démarche, propose de commander à Hervé Di Rosa, une œuvre d’art destinée à être implantée sur l’espace public et d’en faire don à la commune dans le cadre des dispositions applicables en matière de mécénat. Anagraphis est chargé de la réalisation de l’œuvre et de son installation dans l’espace public.
Lors de son séjour à Foumban dans le Grassland camerounais en mai 2008, Hervé Di Rosa réalise de petites maquettes en laitons destinées à devenir des colonnes visages près de trois mètres de haut.
Les colonnes sont modelées par boules de 50 cm de diamètre environ avec de la terre mélangée à du crottin de cheval.
Cela se fait progressivement par couches successives séchées au soleil.
Les moules sont tapissés de plaques de cire d’abeille lissées et décorés avant d’être à nouveau recouvertes par six couches de terre malaxées.
Cette couche de cire emprise entre le moule et les couches de terre est la forme exacte de ce que va être la statue une fois coulé en métal.
En effet placée au feu, la cire se consume et laisse l’espace vide pour recevoir le métal en fusion : c’est la technique de la cire perdue.
Les fondeurs ont rajouté des « bouches » et des « cheminées » afin de laisser les gaz s’échapper.
Les bronzes coulés, dégagés des moules et nettoyés, sont montés en colonnes, soudées les unes aux autres.